GAZA

Extrait de la revue de presse d’yvan Levaï du 18 janvvier 200 qui donne la parole à Barbara.

Les photos que publient la presse française et internationale aujourd’hui, à l’image des manifestations d’hier en province et à Paris, témoignent de beaucoup plus d’impatience.

Voyez à cet égard, la photo cadrée large d’une rue détruite à Rafah, que publie pleine page, le JOURNAL DU DIMANCHE.

On y voit un homme marchant seul au milieu de ruines qui renvoient au souvenir que l’on a, de Dunkerque, de Dresde, rasées lors de la dernière guerre, et aussi, de Grozny après les pilonnages russes en Tchétchénie.

Toutes les photos de Gaza prises ces derniers jours et présentes ce dim

Extrait de la revue de presse d’yvan Levaï du 18 janvvier 200 qui donne la parole à Barbara.

Les photos que publient la presse française et internationale aujourd’hui, à l’image des manifestations d’hier en province et à Paris, témoignent de beaucoup plus d’impatience.

Voyez à cet égard, la photo cadrée large d’une rue détruite à Rafah, que publie pleine page, le JOURNAL DU DIMANCHE.

On y voit un homme marchant seul au milieu de ruines qui renvoient au souvenir que l’on a, de Dunkerque, de Dresde

anche, dans la presse nationale et régionale, répètent, ce que Barbara chantait à sa manière, il y a quinze ans.

« Pour qui, comment quand et pourquoi ?

Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?

C’en est assez de vos violences…

D’où venez-vous ?

Où allez-vous ?

Qui êtes-vous ?

Je vous prie de faire silence.

S’il faut absolument qu’on soit

Contre quelqu’un ou quelque chose,

Je suis pour le soleil couchant

Je suis pour les forêts profondes,

Car un enfant qui pleure,

Qu’il soit de n’importe où,

Est un enfant qui pleure,

Car un enfant qui meurt

Au bout de vos fusils

Est un enfant qui meurt.

Que c’est abominable d’avoir à choisir

Entre deux innocences !

Que c’est abominable d’avoir pour ennemis

Les rires de l’enfance !

Pour qui, comment, quand et combien ?

Contre qui ? Comment et combien ?

A en perde le goût de vivre,

Le goût de l’eau, le goût du pain

Et celui du Perlimpinpin. »

Et la grande dame en noir de plaider pour les fleurs sauvages, pour que l’aube ait enfin sa chance. Et pour que les enfants puissent vivre avec tendresse, et donner avec ivresse.

Vingt deux jours.

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